Fertiliser
[fɛʁ.ti.li.ze.] v.t.
‘En établissant les conditions de permissivité nécessaire du milieu, prendre le risque de la spontanéité du vivant.’
Geographie
[ʒeɔgʀafi] n.f.
‘Alors que le paysage a trait à ce qui s’observe et à ce qui se ressent d’un territoire, la géographie décrit ce même territoire par les faits et par la connaissance. Croiser ces deux domaines en favorise l’émulation amicale. Cela peut être, d’ailleurs, un projet.’
Humus
[ymys] n.m.
‘Matière végétale zombie. Part du sol entre la mort et la vie : presqu’encore plante et bientôt à nouveau plante.’
Pépinière
[pe.pi.njɛʁ] n.f.
‘1. Etymologiquement, terrain où l’on sème des pépins pour obtenir des arbres.
2. Pour les arbres, terre de passage. Pour les hommes, terre de patience.’
Piste
[pist] n.f.
‘Ligne de vie, plus qu’un chemin et moins qu’une route. Fondation première possible d’une ville au lointain. ’
Racine
[ʁa.sin]n.f.
‘Beauté de l’arbre que la terre garde pour elle.’
Sensorialité
[sɑ ̃.sɔ. ʀjalite] n.f.
‘Part essentielle du paysage, non synthétisable, qui n’est ni conçue ni représentée ni complètement dicible.’
S’évader
[se.va.de] v.pr.
‘1. Sortir au jardin sur permission d’Eve.
2. Désigne l’action tonique du phénomène qui anime la végétation après l’hiver et qui marque la fin de la période de dormance (En sève, Adam ! ).’
Suspendu
[sys.pɑ̃.dy] adj.
‘Souvent lié à un désir poétique : 1. Se dit d’un objet en équilibre qui, lors d’une vision insolite, parait se soutenir de lui-même. Exemple : les jardins suspendus.
2. Se dit de la sensation d‘étrangeté qui peut arriver dans un jardin, où l’on éprouve, par le truchement d’une subite intensité sensorielle, l’interruption momentanée du cours des choses.’
Trace
[ˈtɾa.θe] n.f.
‘Fléchissement du présent sous l’effet d’une ligne fugace capable de convoquer puissamment l’imaginaire du passé.’